Les mots sont toujours vains et seul compte le silence, le recueillement et notre sympathie envers vous les proches

Quatre ans déjà et une douleur toujours aussi vive. Ce mardi 14 décembre, à Millas, à 11h30, environ 200 personnes étaient rassemblées en hommage aux jeunes victimes du drame qui frappait la commune le 14 décembre 2017. A quelques mètres du passage à niveau 25 où est survenu l’accident, une stèle grise laisse entrevoir la montagne du Canigou à travers un cœur. Orné de six étoiles, le monument porte le nom des six collégiens décédés après la collision de leur bus scolaire avec un TER : Ophélia, Teddy, Diogo, Loïc, Allan, Yonas. Tous étaient de Saint-Féliu d’Avall.

« Pour se recueillir cette année, sur l’espace rebaptisé « Jardin des petits anges », nous avons aménagé un espace plus intime, plus orné . Un aménagement léger, sobre digne des familles des victimes. Nous avons volontairement mis six oliviers, un olivier par victime. Mais aussi, des petits massifs de fleurs, qui rendent hommage aux blessés », explique Jacques Garsau, maire de la commune.

Promesse tenue

Descendu la nuit même du drame, en 2017, rencontrer les élus et les secours déployés sur l’épouvantable accident, le Premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, avait promis aux familles des victimes de revenir. Une promesse qu’il a tenue quatre ans plus tard, ce mardi 14 décembre, en venant s’incliner, à 11h30, devant la stèle dédiée à la mémoire des enfants disparus.La cérémonie, confidentielle, s’est terminée par un dépôt de gerbes et une minute de silence en présence d’Edouard Philippe, du Préfet des P.O., de la députée, des représentants de la Région Occitanie, de la Présidente du Conseil départemental, du Président de la Communauté Urbaine de Perpignan Méditerranée Métropole, du Président de la communauté de communes Roussillon Conflent et des maires de Saint Feliu d’Avall et de Millas.

Enfin, à midi, Edouard Philippe s’est rendu à la maison du parc de Millas où, accompagné des maires de St Feliu d’Avall et Millas, il a rencontré les familles dévastées. Plus qu’un échange ce fut un moment de recueillement d’une grande intensité émotionnelle.